R. Flamant*a (Dr), G. Debellemaniere, A. Saad, P. Hoffman, A. Wallerstein, M. Gauvin, M. Dubois, L. Brenner, R. Rampar, D. Gatinel

a Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild, Paris, FRANCE

* rflamant@for.paris

But de l'étude

Le but de cette étude est d’évaluer l’intérêt de l’emploi d’une formule de calcul d’implant de dernière génération basée sur un modèle à lentilles épaisses, par rapport à une formule de troisième génération.

Méthode

Etude rétrospective multicentrée à série de cas, étudiant un set de 888 yeux issu d'une population standard, traitée en Allemagne avec un implant Vivinex (Hoya) ainsi que deux sets composés de 1500 yeux pour le Vivinex (Hoya) et 2000 yeux pour le SN60WF (Alcon) issus d'une population standard traitée à la Fondation Rothschild, Paris, France. Les formules testées sont SRK-T et Pearl-DGS. La constante A de chaque implant a été optimisée pour chaque formule. L’équivalent sphérique prédit pour l’implant posé par chacune des formules est comparé au résultat chirurgicalement obtenu pour chacun des yeux testés. L’erreur absolue est calculée pour des déviations supérieures ou égales à +/- 0.75D par rapport à l’emmétropie.

Résultats

Concernant le set de l’implant Vivinex allemand, le pourcentage d’yeux présentant une erreur réfractive supérieure ou égale +/- 0.75D est de 8.55 avec la SRK-T et de 4.39 avec la Pearl-DGS. Selon les mêmes critères, le set Vivinex français en compte respectivement pour la SRK-T et la Pearl-DGS 11.87% et 7.07% et le SN60WF 13.30%, contre 7.70%.

Conclusions

L’emploi de la Pearl-DGS comme formule de dernière génération permettrait de réduire de près de moitié le taux d’erreurs réfractives post-opératoires significatives comparé à la formule de troisième génération SRK-T.

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :