La dysphagie, après avulsion des troisièmes molaires mandibulaires – nos résultats

A. Clement*^a (Dr), E. Maladiere^b (Dr), M. Solovyov^c (Pr)

^a Service de chirurgie maxillo-faciale, Longjumeau, FRANCE ; ^b Service de chirurgie maxillo-faciale, Perpignan, FRANCE ; ^c Service de chirurgie maxillo-faciale, Saint-Pétersbourg, RUSSIE, FÉDÉRATION DE

* alex.clement.cmf1@gmail.com

Introduction : la dysphagie, après l’avulsion des troisièmes molaires mandibulaires (TMM), est un symptôme qui peut être handicapant pour certains patients. Cela est d’autant plus gênant, que si les patients exercent une activité de relationnel social.

Matériel et méthodes : 267 patients (169 femmes et 98 hommes, âgés de 13 à 59 ans), chez lesquels les TMM ont été avulsées sous anesthésie générale. Après l’intervention, les patients recevaient amoxicilline 1g 3/j pendant 5 jours et efferalgan codéiné pendant 8 jours. 128 patients (48%), pendant les 3 premiers jours post-opératoires (PO), ont eu un AINS (acide niflumique) 1 comprimé (250mg). Le test statistique employé a été celui de Student et le coefficient de corrélation - celui de Pearson.

Résultats :

• - Chez les patients opérés pour des indications de malpositions dentaires,

l’indicateur de la dysphagie :

. chez les 26-60 ans - restait assez haut, même, au 7^ème jour PO (1,86+0,288) ;

. s’est diminué, d’une manière statistiquement significative, chez les patients ayant pris de l’acide niflumique ;

• - La fragmentation de la TMM a réduit l’indicateur de la dysphagie, en

période PO. Mais cela n’a pas été statistiquement significatif (p>0,05).

• - En comparant la périodontite et la péricoronarite comme indication

opératoire, nous n’avons pas trouvé de différence, concernant la dysphagie.

Discussion : un âge, relativement, jeune (13-25 ans), l’administration de

l’acide niflumique, la fragmentation de la troisième molaire mandibulaire semblent être des facteurs en faveur d’un indicateur, relativement, bas de la dysphagie en période post-opératoire.