P124

M. De Boutray*a (Dr), S. Ruossb (Dr), A. Englerb (Pr)

a CHU Montpellier, Montpellier, ÉTATS-UNIS ; b University of California San Diego, San Diego, ÉTATS-UNIS

* m-deboutray@chu-montpellier.fr

Introduction : La capacité d’adaptation et de régénération du tissu musculaire humain est principalement due à une population cellulaire appelée cellules satellites humaines (HuSCs), capables de régénérer des cellules musculaires matures lorsqu’elles sont activées. Ceci est une source incroyable de possibilités thérapeutiques, que ce soit en thérapie cellulaire ou en ingénierie tissulaire.

Méthode : A l’occasion d’une mobilité de recherche à l'Université de California San Diego, j’ai eu la chance de travailler sur la caractérisation du contenu du tissu musculaire humain cultivé ex-vivo. L’objectif principal était d’évaluer la prolifération et l’hétérogénéité de l’échantillon cellulaire entre P0 et P3. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’impact des caractéristiques des patients et d’une méthode de sélection cellulaire initiale par preplating sur la prolifération de ces HuSCs.

Résultats : 23 échantillons de muscles ont été récoltés, dont 22 ont été cultivés et 17 ont pu être analysés en fin de culture. L’âge des patients a un impact sur la capacité de prolifération des HuSCs et sur le pourcentage de ces HuSCs au sein du tissu musculaire. Le sexe semble également avoir un impact ainsi que l’application de la technique de preplating.

Conclusion : La possibilité de pouvoir cultiver ex-vivo du tissu musculaire et notamment des HuSCs pourrait permettre d’aider la régénération d’un tissu musculaire sain en cas de pathologie ou de destruction musculaire. La caractérisation de ces HuSCs nous a permis de savoir que ces HuSCs peuvent être cultivées surtout chez les patients jeunes et que la sélection initiale des HuSCs par preplating favoriserait leur expansion.