A. Clement*a (Dr), E. Maladiereb (Dr), M. Solovyovc (Pr)

a Service de chirurgie maxillo-faciale, Longjumeau, FRANCE ; b Service de chirurgie maxillo-faciale, Perpignan, FRANCE ; c Service de chirurgie maxillo-faciale, Saint-Pétersbourg, RUSSIE, FÉDÉRATION DE

* alex.clement.cmf1@gmail.com

Il n’est pas rare d’entendre nos patients se plaindre de l’incapacité de déglutir « comme avant », après l’avulsion des troisièmes molaires mandibulaires (TMM). Et, parfois, cela peut durer plusieurs semaines.

Pour constater une diminution de la capacité à déglutir (dysphagie), il faut pouvoir la mesurer avant et après l’intervention.

Les moyens de mesure de ce symptôme varient entre subjectifs et objectifs.

Pour les premiers - les chercheurs donnent un questionnaire (sous différentes formes) au patient, qu’il va remplir selon son estimation du degré de la dysphagie. Cela peut être une échelle analogue visuelle numérotée (la plupart du temps, entre 0 et 10) ou, simplement, une ligne (de minimum au maximum) sur laquelle le patient va cocher une croix, qui sera mesurée, par la suite, par le chercheur. Et, bien des chercheurs demandent au patient de mentionner le degré de la dysphagie en « très bonne, bonne, moyenne, diminuée, très diminuée ».

Pour les seconds - en employant l’électromyographie de surface, certains auteurs comparent la dysphagie avant et après l’intervention.

En résumé, aujourd’hui (2022), il n’existe pas de consensus sur le moyen de mesure de la dysphagie, après avulsion des troisièmes molaires mandibulaires. D’où chaque auteur emploie le moyen, qui lui semble le plus adapté.