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K. Mezzat*a (Dr), Z. Benzouzouma (Dr), M. El Bouihia (Pr), N. Mansouri Hattaba (Pr)

a CHU Mohammed VI de Marrakech, Marrakech, MAROC

* khouloudmezzat65@gmail.com

• Introduction :

Le visage, le corps sont un livre ouvert. Reflet de nos âmes, nos pensées et émotions. Il représente notre identité, une fenêtre devant l’autrui. Une cicatrice pathologique ou une séquelle de brûlure est une source de ressenti de préjudice esthétique par le patient, allant jusqu’à devenir une source d’angoisse et de préoccupation lorsque son image est altéré.

• Matériels et méthodes :

Etude prospective incluant 62 cas d’enfants présentant des cicatrices, pris en charge au service de chirurgie maxillo-faciale au CHU MOHAMED VI de Marrakech durant la campagne de cicatrices du 04 au 08 Octobre 2021.

• Résultats et discussion :

La moyenne d’âge été de 10,64 ans avec une prédominance masculine à 55%.

41 enfants présentaient des cicatrices simples ayant survenues au cours d’une chute dans 48% des cas.

Le retentissement psycho-sociale était marqué chez les filles surtout pour une tranche d’âge de 11 à 15 ans présentant des cicatrices de localisation faciale.

La majorité des cas ressentaient de la gêne sociale dont 48 enfants se sentaient rejetés et 20 d’eux réclamé un échec scolaire. En contrepartie, plusieurs jeunes ont déclaré avoir reçu des messages positifs de leurs parents en grandissant ce qui a contribué à façonner leur point de vue sur l'apparence différente (52 participants) ce qui a permis de fonder une bonne estime en soi (39 participants).

• Conclusion :

Les témoignages fournis par les jeunes dans cette étude ont permis une meilleure compréhension des subtilités et de la complexité des expériences chez les enfants avec des cicatrices.