H. Boukaaba*a (Dr), D. Kamalb (Pr), R. Fadelb (Dr), A. Titoub (Dr), Z. Toubib (Dr), O. Guennounb (Dr), MNEA. El Alamib (Pr)

a CHU hassan II Fes, Fes, MAROC ; b CHU hassan II Fes, Fès, MAROC

* Hindboukaaba7@gmail.com

Introduction :

Les fractures du plancher orbitaire représentent 10 à 20 % des fractures du massif facial.

L’effraction de cette fine structure osseuse pose de nombreux probèmes fonctionnels et esthétiques.

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective à propos de 20 cas opérés au service de chirurgie maxillo-faciale au centre hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, sur une période de 7 ans (2015-2021)

Résultats :

On note une prédominance masculine de 80% avec un âge moyen relativement jeune de 35 ans, dans 60% des cas nos patients étaient victimes d’AVP.

l'association à d'autres fractures du massif facial notamment zygomatiques a été observée chez 45 % des cas.

La clinique a été dominée par : diplopie dans 90 % des cas, énophtalmie dans 15 % des cas. Une TDM faciale et un Test de Lancaster ont été réalisés pour tous nos patients. Le délai opératoire moyen était de 04 jours, Le traitement chirurgical a consisté en une réduction du foyer de la fracture avec désincarcération musculo-graisseuse et reconstruction du plancher de l’orbite par des plaques résorbables de Vicryl et non résorbables par plaque de Prolène ainsi que les greffons osseux iliaques (chez 1 seul patient)

L’évolution était favorable avec résolution des signes cliniques dans 70 % des cas.

Une rééducation orthoptique a été envisagée chez les patients ayant gardé une diplopie séquellaire.

Discussion :

La prise en charge des patients présentant une fracture du plancher de l'orbite doit être rigoureuse et précoce(en urgence dans les fractures en trap door) pour minimiser les risques séquellaires morphologiques et fonctionnels