S. Ben Youssef*a (Mlle), H. Touilb (Pr), M. Bouzaienec (Pr)

a Hopital Taher Sfar, Ariana, TUNISIE ; b Hopital Taher Sfar, Mahdia, TUNISIE ; c Hôpital Taher Sfar, Mahdia, TUNISIE

* selimabenyoussef110894@gmail.com

Introduction : La voie rétromandibulaire transparotidienne offre un accès rapide et le plus direct pour les fractures mandibulaires sous-condyliennes. Cependant, cette voie demeure la moins préférée par les chirurgiens vu le risque de lésion du nerf facial. L’objectif de ce travail est d’évaluer la sécurité et la morbidité to cette approche chirurgicale en matière de réduction et d’ostéosynthèse des fractures sous-condyliennes de la mandibule.

Matériel et méthodes : Nous avons revus 8 patients opérés de fractures sous-condyliennes, ayant bénéficié d’une réduction et d’une ostéosynthèse à ciel ouvert via la voie rétromandibulaire transparotidienne. 6 fractures ont été basses et seulement deux fractures ont été hautes. Le suivi a été de 1 an en post-opératoire. Les variables de cette étude ont été la paralysie faciale, le sialocèle, la fistule salivaire, l’infection, la stabilité de la fracture, la malocclusion post-opératoire, le syndrome de Frey, et la cicatrice inesthétique.

Résultats : Parmi toutes ces complications, un seul cas de fistule salivaire a été constaté.

Discussion : Bien que notre échantillon d’étude soit de petite taille, nous admettons que parmi les voies d’abord des fractures sous-condyliennes, la voie rétromandibulaire transparotidienne est sûre et fiable avec un faible taux de complications majeures. Cependant, selon la littérature, le risque de paralysie faciale augmente en cas de traits haut situés sur le condyle.