M. Elboukhani*a (Dr), F. Fettala (Dr), B. Bendalia (Dr), S. Fawzia (Dr), N. Mansouri Hattaba (Pr)
a Chu, Marrakech, MAROC
* m.elboukhani@gmail.com
Introduction :la définition d’une tumeur évoluée est problématique. Cette problématique vient du caractère multifactoriel, incriminant l’étendue en surface et en profondeur de la tumeur, ainsi que l’étendue de la perte de substance qu’elle engendrera
Matériels et méthodes : étude rétrospective étalée sur 1an , portant 20 patients colligés au service de chirurgie maxillo-faciale, esthétique du centre hospitalier universitaire Mohamed VI ,ayant respecté les critères d’inclusion.
Résultats et discussion :Il a consisté en une analyse épidémio-clinique, histologique, thérapeutique et évolutive de ces tumeurs dans notre structure. L’âge de nos patients varie entre 22 et ans avec une moyenne d’âge de 63 ans et avec une nette prédominance masculine (sex-ratio = 3). L’origine rurale représentait 87% et la majorité des professions s’exposaient au soleil. Le xéroderma pigmentosum était l’état précancéreux le plus retrouvé (13%). Le carcinome basocellulaire est le type histologique le plus fréquent (55%), suivi du carcinome spinocellulaire (40%) et du mélanome (2%). L’aspect macroscopique des tumeurs était ulcéro-bourgeonnant dans la majorité des cas (72%).
Conclusion : tumeurs faciale avec localisation jugale fréquente dont l’intérêt de prévention