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P. Molla De Testa*a (M.), A. Prevostb (Dr)

a Molla de testa, Toulouse, FRANCE ; b CHU toulouse, Toulouse, FRANCE

* pierre.molladetesta@gmail.com

INTRODUCTION - Les fractures des parois orbitaires sont très fréquentes et représentent 40% des fractures de la face. Malgré leur incidence élevée , il n’existe pas de consensus thérapeutique. Différents critères cliniques et/ou radiologiques existent pour aider le chirurgien dans sa réflexion mais aucun n’est unanime et prédictif de l’apparition de complications telle que l'enophtalmie et la diplopie. Les critères scanographiques, notamment, sont empiriques et/ou difficilement réalisables en pratique courante et ils ne permettent pas facilement un suivi de l’évolution de fonte graisseuse.

MATERIELS ET METHODE - Le service de chirurgie maxillo-faciale de Toulouse a développé un dispositif médical permettant d’étudier la raideur orbitaire c'est à dire la somme de la raideur du globe oculaire, des muscles et de la graisse (à ne pas confondre avec la pression intraoculaire). Une différence de raideur orbitaire entre l’orbite saine et l’orbite pathologique, (ou une diminution de raideur orbitaire au niveau de l’orbite pathologique) serait un facteur prédictif de l’apparition d’une énophtalmie séquellaire et nous inciterait à poser l’indication chirurgicale.

RESULTATS - Dans un premier temps nous avons évalué la fiabilité et la faisabilité des mesures chez le sujet sain. Nous avons ensuite réalisé les premiers tests au bloc chirurgical avant et après réfection de fracture du plancher de l'orbite toujours en comparant avec l'orbite controlatérale.

DISCUSSION - Nous pensons que ce dispositif simple d'utilisation, permettant une mesure rapide de la raideur orbitaire en consultation trouvera sa place dans le diagnostique, la prise de décision chirurgicale et le suivi des fractures du cadre orbitaire.