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N. Pham Dang*a (Pr), A. Lafargea (Dr), L. Passemarda (Mlle), L. Devoizea (Pr), I. Barthelemya (Pr)

a CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE

* nphamdang@chu-clermontferrand.fr

Introduction : La réhabilitation prothétique des patients ayant des antécédents de tumeurs de la cavité buccale est un challenge. Plusieurs critères influent les possibilités de réhabilitation : d’une part les critères liés au patient (l’état bucco-dentaire initial ; le volume osseux résiduel ; le nombre, la localisation et l’état parodontal des dents résiduelles ; l’hygiène et la consommation de tabac toujours active ou sevrée) et d’autre part les critères liés à la prise en charge du cancer (le type de tumorectomie, le choix de reconstruction et la nécessité ou non d’une radiothérapie ou d’une radiochimiothérapie post-opératoire). Certains patients ne bénéficieront d’aucune réhabilitation, d’autres pourront être réhabilités par prothèses fixes et/ou amovibles (obturatrices ou non), et d’autres pourront enfin bénéficier d’une reconstruction implantaire.

Matériel et méthode : La base de données de PubMed, Cochrane Library, ScienceDirect a été explorée à la recherche d’articles publiés entre Janvier 2009 et Décembre 2019 utilisant les mots clés “implants”, “radiotherapy”, and “ head and neck cancer”.

Résultats : Au final, 11 articles ont été retenus et analysés. La qualité méthodologique des études a été évaluée selon des critères établis par l’INCa.

Discussion - conclusion : La revue de la littérature a permis d’identifier certains points tels, la décision de pose d’implant(s) doit se faire en Réunion de Concertation, ils doivent être posés par des équipes entrainées, en interforaminales et sur un os ayant reçu un taux d’irradiation inférieur à 50 Gray afin de ne pas avoir de surrisque d’ostéoradionécrose (niveau de preuve 1 - 2).