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P. Marty*a (Dr), JM. Folettia (Dr), C. Chossegrosa (Pr), N. Graillona (Dr)

a CHU la Conception Marseille, Marseille, FRANCE

* pierre.marty@ap-hm.fr

Introduction :

Les pathologies obstructives des glandes salivaires sont classées en trois catégories : Lithiases, sténoses et dilatation. Les deux premières peuvent être responsables de dilatation des conduits salivaires par augmentation de la pression intra canalaire. Les dilatations sans obstacles, donc non liées à une augmentation de pression, ont uniquement été décrites au niveau parotidien.

L’objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques des dilatations des conduits submandibulaires, et de démontrer l’existence de « megacanaux » submandibulaires.

Matériel et méthode

Nous avons mené une étude monocentrique rétrospective au CHU la Conception à Marseille entre 2007 et 2019. Les patients avec une dilatation des conduits submandibulaires supérieure ou égale à 4 mm, confirmée en sialo-IRM ont été inclus. Les patients qui présentaient une lithiase, une imperforation ostiale ou des antécédents de traumatisme ou chirurgie du plancher buccal ont été exclus.

Résultats

5 patients avec des dilatations bilatérales des conduits submandibulaires de 30 à 76 ans ont été inclus. La sialo IRM retrouvait des dilatations hilaires et intra parenchymateuses pour 8 conduits et intra parenchymateuses seules pour 2 conduits. Trois patients présentaient des sténoses des conduits submandibulaires, prise en charge par des dilatations sous contrôle sialendoscopique. Deux patients présentaient des dilatations idiopathiques, c’est-à-dire des « mégacanaux » submandibulaires.