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R. Toureille*a (Dr), A. Nuffera (Mme), A. Salamia (Dr), PL. Chichea (Dr), H. Benateaua (Pr), R. Garmia (Dr)

a CHU de Caen, Caen, FRANCE

* roxane.tourreille@orange.fr

Le lambeau perforant inguinal ou SCIP flap est de plus en plus utilisé dans le monde. Il est vascularisé par une perforante issue de la branche médiale de l'artère circonflexe iliaque superficielle et a été décrit en 2004 par Isao Koshima. Les principaux avantages du SCIP résident dans sa finesse, sa cicatrice dissimulée, le caractère peu morbide de son prélèvement, l’absence de pilosité de la palette et la possibilité de fermeture directe du site donneur. De plus, il est possible d’étendre les capacités reconstructrices de ce lambeau. En effet, un lambeau chimérique peut être levé à partir de la branche latérale avec possibilité de prélever du muscle, de la graisse, de la peau, du fascia, un nerf vascularisé, de l’os iliaque. Enfin, il est possible de rendre ce lambeau sensible.

Malgré toutes ses qualités, ce lambeau reste sous-utilisé notamment pour les reconstructions maxillo-faciales pour les raisons suivantes : la courte longueur et le faible diamètre du pédicule, la variabilité anatomique nécessitant un repérage pré-opératoire par différentes méthodes (écho-doppler couleur…).

Après une analyse de la littérature et de par notre expérience personnelle d’utilisation du SCIP en chirurgie, nous voulons analyser l’extension des indications du lambeau de SCIP en reconstruction maxillo-faciale et proposons quelques artifices pour pallier à ses inconvénients.