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M. Elboukhani*a (Mme)

a chu marrakech, Marrakech, MAROC

* m.elboukhani@gmail.com

introduction : Les fractures de l’étage antérieur de la face sont tout traumatisme ouvert ou fermé touchant les parois des sinus frontaux. Elles constituent jusqu’à 15 % de la traumatologie faciale, et leur prise en charge est multidisciplinaire. Leur danger réside dans l’effraction de la dure-mère adjacente avec passage du LCR dans la cavité sinusienne et rhinorrhée secondaire.Notre but est d’évaluer les aspects épidémiologiques cliniques et paracliniques rapporter notre approche thérapeutiqueMatériels et méthodes :Etude rétrospective descriptive incluant 23 cas de fractures de l’étage antérieur de la base du crane, prises en charge au sein du service de chirurgie maxillo-faciale du CHU MOHAMED VI Marrakech du JANVIER 2017- DECEMBRE 2018 Résultats et discussion : La moyenne d’âge été de 28.8 ans.Les AVP étaient l’étiologie la plus fréquente 73.9 %. Les lésions cérébrales associées étaient de 45 %, tandis que les lésions faciales associées étaient de 70 % avec 4..38 % de cécité . Notre approche était majoritairement chirurgicale dans 52.17 % des cas. L’abstention thérapeutique était de mise chez 30.43 % des cas. La voie d’abord la plus utilisée était la voie de cairns (incision brisée) étant la voie la plus esthétique et permettant la meilleure exposition du foyer fracturaire.La durée de l’antibioprophylaxie et la vaccination anti pneumococcique, restent de nos jours sujettes de controverses.Dans notre série l’antibioprophylaxie était à base d’amoxicilline-acide clavulanique pendant 2 semaines, et la vaccination antipneumococcique n’était pas systématique. Conclusion :Les fractures de l’étage antérieur de la base du crane sont fréquentes, engagent le pronostic fonctionnel et vital, d’où la nécessité d’une prise en charge multidisciplinaire.