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N. Pham Dang*a (Pr), K. Chandelonb (M.), L. Passemarda (Mlle), A. Lafargea (Dr), I. Barthelemya (Pr), L. Devoizea (Pr), A. Bartolib (Pr)

a CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE ; b CNRS EnCov, Clermont-Ferrand, FRANCE

* nphamdang@chu-clermontferrand.fr

Introduction : L'avènement de l'imagerie numérique, des progrès dans le traitement des données médicales et le développement d’interfaces graphiques a ouvert l’horizon des chirurgiens avec la possibilité d’ajouter des informations virtuelles dans le champ opératoire et de mettre en évidence en temps réel des structures à protéger (racines dentaires, plancher sinusien, nerf alvéolaire inférieur ou nerf infra orbitaire) ou à retirer (kystes, tumeurs, dents incluses).

Matériel et méthode : A travers ce travail, nous proposons une preuve de concept dédiée à la chirurgie maxillo-faciale dans le domaine de la réalité augmentée sans marqueur. Une scène virtuelle est générée en pré-opératoire puis ajoutée sur une image en per-opératoire pour mettre en exergue les structures anatomiques à préserver ou à retirer. Les premières étapes ont consisté à développer le logiciel et l’interface graphique puis de valider la faisabilité du système sur 3 modèles : un modèle stéréolitographique, une extrémité céphalique de cochon puis un patient.

Résultats : le système développé est sans marqueur artificiel et basé sur l’occlusion dentaire du patient. La mise en application a montré une superposition quasi totale entre la planification et l’anatomie du fantôme, de l’animal et du patient.

Discussion : l’ajout de données virtuelles dans le champ opératoire permet d’identifier des structures intra-osseuses non visibles. La fiabilité des projections est de l’ordre du millimètre. Par contre, le choix de d’un recalage dans l’espace basé sur l’occlusion dentaire ne nous a pas permis de travailler sur des vidéos, mais sur des photos per-opératoire.